Au cours de l’année 2024, des événements remarquables ont eu lieu. Leur organisation a nécessité un budget considérable. Cependant, le ministre de l’Intérieur a affirmé mardi qu’il n’y a aucun manque de volonté de la part de chacun.
Lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale le mardi 8 octobre, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé que la question des loyers en souffrance de la gendarmerie nationale envers de nombreuses municipalités serait résolue « dans les plus brefs délais ». « J’identifie un problème et je m’efforce de le résoudre, et ce, le plus rapidement possible », a-t-il déclaré, en garantissant que « tout sera remis en ordre » au plus tard « d’ici le mois de décembre ».
Bruno Retailleau a précisé que la gendarmerie avait rencontré des difficultés de trésorerie pour deux raisons principales : les mesures sécuritaires coûteuses mises en place pour les Jeux olympiques et pour le maintien de l’ordre républicain en Nouvelle-Calédonie. « L’année 2024 a été marquée par des événements exceptionnels qui ont considérablement grevé le budget. Il n’y a aucun manque de bonne volonté de la part de quiconque », a-t-il souligné.
« Les engagements de l’État seront respectés »
Dans son intervention, le ministre a tenu à rassurer l’ensemble des parties concernées : « Les promesses de l’État seront tenues. La parole donnée par l’État sera respectée. » Il a ensuite détaillé les mesures différenciées entre les petites et grandes municipalités : « Pour les petits bailleurs, confrontés à des difficultés de trésorerie, j’ai demandé de procéder à des paiements très rapides. » En ce qui concerne les bailleurs plus importants, disposant déjà de réserves financières, « nous attendrons jusqu’à décembre », moment où la loi de clôture de gestion permettra de reconstituer les fonds nécessaires pour régler les loyers en retard.
« De plus en plus, la gendarmerie sollicite les municipalités, les communautés de communes et d’agglomérations pour le financement de casernes, qui entraîne ensuite le versement de loyers », a conclu Bruno Retailleau.