L’objectif consiste à diminuer de manière graduelle la dette de la France, d’autant plus que le déficit pourrait s’élever à 6% du produit intérieur brut pour cette année, un chiffre bien éloigné des 3% imposés par l’Union européenne.
Accord de l’Élysée
Le 2 octobre, Emmanuel Macron a déclaré que l’idée d’une « contribution exceptionnelle des entreprises », telle que présentée par l’équipe dirigée par Michel Barnier, semblait être acceptée par les grandes entreprises. Toutefois, selon le chef de l’État, il est important de garder cette taxe sous contrôle. L’objectif principal est de parvenir à une réduction progressive de la dette de la France, particulièrement lorsque le déficit budgétaire menace d’atteindre 6% du produit intérieur brut (PIB) pour l’année en cours, un chiffre bien supérieur aux 3% stipulés par l’Union européenne.
Priorités économiques pour la France
Dans un contexte où la situation financière de la France reste préoccupante, Emmanuel Macron a précisé que les solutions envisagées ne devraient pas simplement passer par des coupes rapides dans les dépenses sociales. Il a également mis en garde contre une augmentation excessive des taxes, signalant que la France ne dispose pas de beaucoup de flexibilité en matière de fiscalité. Ces commentaires ont été faits lors d’un forum à Berlin, survenant au lendemain du discours de politique générale donné par le Premier ministre français.
Le président a insisté sur le fait que la France a peu de latitude pour augmenter les taxes, car elle se classe parmi les principaux pays en Europe pour ce qui est du niveau de taxation. Il a déclaré que « l’économie française devrait avant tout se concentrer sur l’augmentation du taux d’emploi chez les jeunes » et sur la diminution du chômage, ajoutant que l’Allemagne réussit mieux à ces égards.