Les petites voitures urbaines seront-elles bientôt incluses dans la catégorie des véhicules pénalisés par la taxe automobile, qui encourage l’adoption de modèles électriques ? En 2025, la quantité de voitures touchées par cette mesure devrait croître en raison de la réduction du seuil maximal de CO2 émis par kilomètre.
L’achat d’une petite voiture urbaine pourrait devenir plus onéreux pour les conducteurs l’année prochaine. Le récent gouvernement planche sur une réforme du malus écologique, suscitant des inquiétudes parmi les potentiels acheteurs. « Ce sont encore ceux avec des revenus modestes qui seront les plus affectés », déplore une femme. Jusqu’à présent, les véhicules rejetant au minimum 118 grammes de CO2 par kilomètre étaient concernés. En 2025, ce seuil sera abaissé à 113 grammes, ce qui pourrait englober des voitures de taille plus réduite.
72% des voitures impactées d’ici 2027
« C’est regrettable », commente un conducteur utilisant l’un de ces véhicules. Il souligne que son automobile « pollue bien moins » et pourtant, « nous payons davantage ». Le malus s’étendra à 72% des voitures d’ici à 2027. De nouveaux modèles seront taxés, et certains verront leurs taxes augmenter. Par exemple, une Renault Clio est actuellement soumise à un malus de 50 euros, qui passera à 70 euros l’année prochaine. De même, pour une Citroën C3, le malus passera de 170 euros aujourd’hui à 260 euros. Les fabricants de voitures ne se réjouissent pas de ces nouvelles. Le gouvernement anticipe des recettes de 316 millions d’euros en 2025.
Sources consultées :
Le Monde
Caradisiac
Liste non exhaustive.
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