Les représentants de l’organisme public territorial connu sous le nom d’Est Ensemble désirent que la réduction de la vitesse entre en vigueur à partir de l’année 2032.
Suite à l’adoption progressive de la limite de vitesse de 50 km/h sur le périphérique de Paris, des représentants de la Seine-Saint-Denis sollicitent également une réduction de la vitesse sur l’A3 et l’A86, selon France Bleu Paris du jeudi 3 octobre. Ces élus sont membres de l’entité publique territoriale Est Ensemble, qui regroupe neuf villes de Seine-Saint-Denis, y compris Montreuil, Bobigny et Pantin.
Les élus ont initié ce projet depuis deux ans, mettant en avant les enjeux liés à la santé publique et aux disparités territoriales. Cependant, « il est crucial de concrétiser ces intentions », déclare Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire de Montreuil et conseiller délégué à Est Ensemble, lors de son intervention sur France Bleu Paris jeudi matin. Il ajoute que « au-delà de la simple question de la vitesse, il est important de discuter de la rénovation des infrastructures, car elles ont un impact direct sur les résidents de notre région ».
« Une affaire de décision politique »
Pour ce représentant, le ralentissement de la vitesse « prouve son efficacité », à l’instar de Neuilly-sur-Seine, à l’ouest de Paris, où la N13 a été changée « d’une autoroute urbaine en boulevard urbain entre la porte Maillot et la Défense ». Il soutient que « cela fonctionne bien, mais cela repose sur une décision politique, du temps et des fonds ».
La ville de La Courneuve expérimente déjà la réduction de la vitesse sur l’A86. Le déploiement du projet est prévu en deux phases : une première réduction à 70 km/h dans deux ans, suivie d’une réduction à 50 km/h d’ici 2032. « Nous prenons le temps nécessaire pour cette décision de baisse de vitesse, car un tel changement n’est efficace que lorsqu’il est accompagné d’une refonte de l’infrastructure », précise Gaylord Le Chequer.
Il souligne également la nécessité de mener « un combat complémentaire indispensable » pour « poursuivre l’extension des infrastructures de transport en commun : métro, bus, etc., pour désenclaver plusieurs quartiers isolés ». Il mentionne en particulier, pour Montreuil, le prolongement de la ligne 1 du métro parisien.