Sandrine Josso, qui est députée du MoDem pour la Loire-Atlantique et marraine de l’association « M’endors pas : stop à la soumission chimique », était invitée au journal télévisé de 20 heures ce mardi 15 octobre. La députée, qui a porté des accusations contre le sénateur Joël Guerriau, l’accusant de l’avoir droguée, a évoqué en particulier les répercussions du procès concernant les crimes de viol à Mazan.
La parlementaire du MoDem, Sandrine Josso, a affirmé que le sénateur Joël Guerriau l’aurait droguée à son domicile le 14 novembre 2023. Cet élu est désormais inculpé pour « administration d’une substance » dans le but de perpétrer « un viol ou une agression sexuelle ». Il est actuellement sous contrôle judiciaire.
Le lundi 14 octobre, 142 « grands électeurs » de Loire-Atlantique ont demandé la démission du sénateur. La question se pose : doit-il quitter ses fonctions ? « Les citoyens me disent qu’ils ne comprennent pas pourquoi un sénateur, trouvé en possession de drogue chez lui, conserve encore son poste. Il est rémunéré pour ne rien faire chez lui et il a toujours sa Légion d’Honneur », regrette Sandrine Josso, mardi lors du journal de 20 Heures.
Une cause qu’elle défend pour les autres
En tant que marraine de l’association « M’endors pas : stop à la soumission chimique », elle précise : « Aujourd’hui, je ne suis pas ici pour parler de moi. Je suis là pour une cause plus grande que moi, que je défends pour autrui. » Revenant sur l’impact en France et à l’international du procès des viols de Mazan, Sandrine Josso estime qu’« il y a une prise de conscience globale » concernant le danger de la soumission chimique. « Il faut savoir que, dans 90% des cas, les agresseurs sont des personnes connues, et c’est cela qui est effrayant », insiste Sandrine Josso.
Regardez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.