À la suite de l’incident, un autre individu jeune s’était rendu au poste de police de Rennes pour avouer qu’il était celui qui avait poignardé.
Un deuxième individu a été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur le meurtre par arme blanche d’un jeune homme à Rennes le 2 novembre. Il a été accusé d’assassinat et incarcéré, a annoncé le parquet le jeudi 7 novembre. Cet individu, âgé de 22 ans, a déjà été condamné par le passé pour des actes de violence, de kidnapping et séquestration, ainsi que pour possession de drogues, selon une déclaration du procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet.
Il est « soupçonné d’avoir pris part à l’assassinat » d’un jeune homme de 19 ans, survenu samedi après-midi à proximité du CHU de Pontchaillou. Après sa garde à vue, il a été « présenté au juge d’instruction qui l’a mis en examen pour assassinat » et il a été placé en détention provisoire, « comme le parquet de Rennes l’avait requis », a ajouté Frédéric Teillet.
Le lien avec le trafic de drogues reste incertain
L’agression s’est produite lorsqu’un jeune homme a été attaqué par deux personnes alors qu’il se trouvait sur une passerelle passant au-dessus de la voie ferrée près du CHU. Un des attaquants lui a asséné plusieurs coups de couteau, tandis que l’autre l’a poussé au sol avant de lui donner des coups de poing au visage, d’après les déclarations faites par le procureur au début de la semaine. Deux témoins ont immédiatement aidé la victime et l’ont transportée aux urgences, où elle a succombé à ses blessures.
Le soir même, un jeune homme de 18 ans s’est rendu de lui-même au commissariat de Rennes, déclarant être celui qui avait utilisé le couteau. Sous garde à vue, il a raconté « avoir voulu régler un ‘différend’ avec la victime, sans donner de précision sur sa nature, et pour cela, il avait acheté un couteau peu avant l’agression », selon Frédéric Teillet. Ce jeune homme a également été mis en examen et incarcéré lundi, après sa garde à vue. Bien que les deux suspects ainsi que la victime aient des antécédents judiciaires liés au trafic de stupéfiants, aucun lien direct avec le meurtre n’a pu être établi pour l’instant dans le cadre de l’enquête.