En septembre, à Paris, deux femmes ont été reconnues coupables de diffamation après avoir diffusé de fausses informations affirmant que Brigitte Macron aurait changé de sexe.
Procès à venir pour cyberharcèlement contre la Première dame
Le 10 juillet 2025, le tribunal correctionnel de Paris sera au cœur d’une affaire de cyberharcèlement impliquant quatre hommes accusés d’avoir pris pour cible la Première dame, Brigitte Macron. Celle-ci avait fait part de ces faits au mois d’août en déposant une plainte, révélée par le parquet de Paris ce jeudi 12 décembre. Bien que les actes imputés puissent être perçus comme sexistes, cette qualification ne constitue pas une circonstance aggravante dans le cadre légal de ce harcèlement.
Contenu et enjeux du procès
Ce procès se concentrera sur « de nombreux propos malveillants concernant le genre de Brigitte Macron, sa sexualité et la différence d’âge avec son mari, présentés sous un prisme scabreux l’assimilant à la pédophilie », précise le ministère public. En effet, cette affaire succède à la condamnation, en septembre, de deux femmes pour diffamation. Elles avaient relayé de fausses informations selon lesquelles Brigitte Macron serait une femme transgenre.
Les personnes impliquées
Parmi les accusés se trouve le publicitaire Aurélien Poirson-Atlan, reconnu sous le pseudonyme « Zoé Sagan » sur les réseaux sociaux, et souvent associé à des théories conspirationnistes. Les autres individus convoqués incluent Jean-Luc M. né en 1960 et vivant en Saône-et-Loire, Bertrand S. né en 1969 résidant à Paris, Jean-Christophe D. né en 1971 domicilié en Seine-et-Marne, et Aurélien P. né en 1984 originaire des Bouches-du-Rhône. Chacun devra répondre de ses actes devant la justice à cette date.