Les discussions qui ont eu lieu entre 196 nations, incluant l’Union européenne, ont dépassé le temps prévu et se sont soldées par un échec.
La session de négociations de la COP16, dont le but est de combattre la désertification, s’est terminée le samedi 14 décembre à Ryad sans aboutir à un accord impératif pour contrer la sécheresse, ont rapporté les participants. « Les parties ont besoin de davantage de temps pour se mettre d’accord sur la meilleure façon d’avancer », a exprimé Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), lors de son discours de clôture.
D’après l’ONU, les épisodes de sécheresse, « alimentés par la destruction environnementale causée par l’humanité », imposent un coût global de plus de 300 milliards de dollars chaque année, avec une prévision d’affecter 75% de la population mondiale d’ici 2050.
L’échec d’atteindre une « décision audacieuse »
Les pourparlers ont pris fin tôt le matin, un jour après la date prévue initialement, alors que les pays membres de la CNULCD, qui inclut 196 pays ainsi que l’Union européenne (UE), s’échinaient à trouver un terrain d’entente. Avant le début de la réunion, le 2 décembre, Ibrahim Thiaw avait exprimé son souhait de voir apparaître une « décision audacieuse qui pourrait renverser la tendance de cette catastrophe environnementale la plus répandue et perturbatrice : la sécheresse ».
Le communiqué de presse diffusé le samedi mentionne simplement que les nations ont « réalisé des progrès notables en établissant les fondations d’un futur cadre mondial pour la lutte contre la sécheresse, qu’elles envisagent de finaliser lors de la COP17 en Mongolie en 2026 ».