Dans les zones urbaines, les horodateurs se font de plus en plus rares, car ils sont graduellement supplantés par des applications mobiles. Cependant, leur capacité à générer des revenus, en particulier dans la capitale française, Paris, leur permet de continuer à exister pour le moment.
Autrefois omniprésents dans chaque coin de rue, les horodateurs semblent aujourd’hui s’effacer progressivement du paysage urbain. À Paris, capitale de la région Île-de-France, leur nombre a chuté à 3 700, soit seulement un tiers de ce qui était en place il y a 15 ans. Cette réduction n’est pas sans conséquence pour certains habitants, notamment Émile Guetta qui réside ici depuis cinq décennies. Il déclare : « En tant que personne âgée, je dois parcourir davantage de distance pour localiser un parcmètre. »
Un revenu toujours conséquent
Le paiement par téléphone a connu une forte hausse ces dernières années. Actuellement, sept automobilistes sur dix règlent leur stationnement à distance grâce à des applications mobiles, contrastant nettement avec les horodateurs initiaux des années 1970, exclusivement destinés aux paiements en espèces. Néanmoins, après un demi-siècle de service, les horodateurs vont-ils totalement disparaître ? La mairie de Paris affirme que ce ne sera pas le cas. En effet, ces dispositifs génèrent une source de revenu significative. Les recettes issues du stationnement atteignent environ 230 millions d’euros annuellement dans la ville.
Pour visionner le reportage complet, consultez la vidéo ci-dessus.
Sources consultées :
- Les données fournies par l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme)
- Le quotidien Le Parisien
- L’association 40 millions d’automobilistes