Jérôme Commandeur, connu pour son humour, son talent d’acteur, de réalisateur et de producteur, sera l’invité spécial de l’émission Le Monde d’Élodie Suigo, du 23 au 27 décembre 2024. Depuis le 18 décembre, Canal+ propose à ses téléspectateurs une série en huit épisodes intitulée « Le monde magique de Jérôme Commandeur ».
La carrière de Jérôme Commandeur
Jérôme Commandeur, connu pour sa carrière d’humoriste, acteur et réalisateur, avait autrefois imaginé un futur bien différent, rêvant de piloter des avions. Élevé entre Pontoise et Chanteloup-les-Vignes, il a finalement pris un virage décisif vers les arts de la scène et de l’humour. Sa passion s’est d’abord manifestée par l’imitation, un talent qui l’a rapidement mis en avant. Le comédien Dany Boon a ensuite été déterminant dans sa carrière, en produisant son tout premier spectacle solo ainsi que son premier long métrage. Jérôme a poursuivi sa route avec des succès cinématographiques tels que Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon et Les Tuche d’Olivier Baroux, sans oublier son propre film, Irréductible. Depuis le 18 décembre 2024, il est à l’affiche de « Le monde magique de Jérôme Commandeur » sur Canal+, une série de huit épisodes qu’il a écrite et où il joue entouré de ses amis.
Une reconnaissance bienvenue
Lorsque 42mag.fr l’interroge sur sa popularité croissante, Jérôme Commandeur avoue que, pris dans l’effervescence de ses projets, il ne s’interroge que rarement à ce sujet. Son quotidien est rythmé par le travail, et il ne ressent pas un changement significatif par rapport à sa vie d’il y a cinq ou dix ans. Cependant, il admet que l’industrie l’écoute désormais davantage lorsqu’il propose de nouvelles idées. Il reconnaît la chance qui accompagne son succès actuel et se dit satisfait de l’évolution de sa carrière.
Des débuts en coulisses
Né à Argenteuil, d’un père travaillant dans le dessin industriel et d’une mère cadre dans la finance immobilière, Jérôme nourrissait initialement l’ambition de devenir pilote, mais son véritable plan de carrière consistait à se produire sur scène. Dans sa jeunesse, il travaillait comme standardiste pour une station de radio bien connue pour son logo rouge vif, ce qui a marqué ses tout premiers pas vers une carrière artistique. Commandeur se souvient avoir souvent exprimé à ses parents son aspiration à remplir l’Olympia, même si cela ajoutait une dose de doutes dans sa famille. Post bac, ses parents lui ont demandé quels étaient ses projets. Sa réponse : écrire des textes, jouer, réaliser des films, et, si possible, persister dans l’humour télévisé. Ses parents, sceptiques mais compréhensifs, lui ont demandé d’obtenir d’abord un diplôme, après quoi, ils l’ont laissé suivre son chemin.
De l’université aux projecteurs de « Graines de Star »
Après des études universitaires en lettres, Commandeur a opté pour le spectacle, abandonnant son cursus de maîtrise. L’émission « Graines de Star » a alors joué un rôle déterminant en le propulsant sous les feux des projecteurs. Participer à une telle émission de variétés, équivalent actuel de « La France a un incroyable talent », marquait un tremplin entre la vie étudiante et le monde médiatique.
La pression était importante durant ces émissions télévisées, un souvenir que Jérôme évoque parfois en replongeant dans ses anciennes performances. Ces moments semblent avoir été marqués par la nervosité et la jeunesse, où il se comparait à un lapin ébloui par les phares d’une voiture. Toutefois, il se remémore avec plaisir l’ambiance des productions en studio et les discussions post-émission. Cela lui a permis de saisir son attrait distinct pour cet univers.
L’imitation, un art redécouvert
L’étincelle initiale d’une camarade de classe qui imitait les professeurs à leurs dépens a éveillé chez Jérôme Commandeur un désir similaire. S’il est souvent oublié que Commandeur a commencé par l’imitation, la série diffusée sur Canal+ nous le rappele avec force. Il explique ne pas tant rechercher la perfection des voix que l’essence du personnage qu’il incarne. Pour lui, l’atmosphère, les décors et les costumes importent davantage que la fidélité vocale stricte.
D’autres imitateurs, comme Marc-Antoine Le Bret, Nicolas Canteloup, et Laurent Gerra, le fascinent par leur talent. Toutefois, pour Jérôme, l’important réside plus dans l’ambiance générale, garante de l’authenticité des sketchs qu’il crée et joue.