À ce stade, le Rassemblement National affirme ne pas avoir reçu d’invitation de la part de l’Élysée.
Emmanuel Macron organise des rencontres avec les leaders parlementaires
Le vendredi 6 décembre, Emmanuel Macron, président de la République française, accueillera à l’Élysée les chefs des groupes parlementaires du Parti Socialiste, de la droite républicaine et du centre. Cette information a été obtenue par 42mag.fr auprès d’une source parlementaire.
Réunion matinale avec les forces centristes
Dès 8h30, Emmanuel Macron s’entretiendra avec les représentants de mouvements politiques tels que Renaissance, Horizons et le MoDem, selon une source parlementaire appartenant au MoDem citée par 42mag.fr. Parmi les participants figurent François Bayrou, dirigeant du MoDem, Marc Fesneau, leader du groupe des députés MoDem, Hervé Marseille, sénateur UDI, Gabriel Attal, responsable des députés EPR, et Laurent Marcangeli, président du groupe parlementaire Horizons.
Discussions en fin de matinée avec les socialistes
Plus tard dans la matinée, le président rencontrera les représentants du Parti Socialiste, dont Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, Boris Vallaud, qui dirige les députés PS, et Patrick Kanner, président des sénateurs socialistes. Cette information a été confirmée par une source parlementaire. Les responsables des Républicains, quant à eux, seront reçus en début d’après-midi.
Réactions des autres partis
Du côté du Rassemblement National, 42mag.fr a appris par le cabinet de Marine Le Pen qu’aucune invitation n’avait été reçue jusqu’à jeudi soir. En ce qui concerne les écologistes d’EELV, Marine Tondelier a déclaré le jeudi 5 décembre sur 42mag.fr que ni Cyrielle Châtelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, ni Guillaume Gontard, à la tête du groupe écologiste au Sénat, ni elle-même n’avaient été contactés.
Annonce d’un futur gouvernement
Lors d’une intervention télévisée le jeudi 5 décembre, Emmanuel Macron a annoncé qu’il désignerait dans les jours à venir un nouveau Premier ministre, chargé de constituer un « gouvernement d’intérêt général ». Cette déclaration fait suite à la censure à l’encontre de Michel Barnier, qualifiée par le président de « historique » et imputée à une alliance qu’il décrit comme un « front antirépublicain » réunissant « l’extrême droite et l’extrême gauche ».