Un homme âgé de 26 ans, associé au groupe « Bassines non merci 79 », a été arrêté à son domicile aux premières heures de la journée et conduit en garde à vue.
Un activiste opposé aux réserves d’eau, âgé de 26 ans, a été mis en garde à vue ce lundi 23 décembre à Niort, dans le département des Deux-Sèvres. Il est suspecté d’avoir causé des blessures à un gendarme lors d’accrochages survenus le mercredi précédent, impliquant militants, agriculteurs et forces de sécurité à Sainte-Soline, selon les informations de France Bleu Poitou relayées par le parquet de Niort.
Ce jeune homme, engagé au sein du collectif « Bassines non merci 79 », a été arrêté tôt le matin à son domicile et placé en garde à vue. Il est accusé de « violences contre un membre de la gendarmerie nationale entraînant une incapacité de travail de plus de huit jours, actes commis à Sainte-Soline le 18 décembre ». Suite à cet événement, le collectif a lancé un appel à se rassembler devant la gendarmerie de Niort lundi soir.
Affrontements entre militants anti-bassines et agriculteurs
Ce mercredi, le tribunal administratif d’appel de Bordeaux a déclaré que les autorisations accordées à quatre ouvrages de retenue d’eau en Poitou, y compris celle de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) que contestaient les militants, étaient illégales en raison du danger qu’elles représentent pour une espèce d’oiseau protégée, l’outarde canepetière. Peu de temps après, une enquête a été ouverte à la suite de « violences » éclatées à Sainte-Soline entre les militants anti-bassines et des agriculteurs.
La préfecture des Deux-Sèvres a précisé que « suite à l’intrusion des militants de ‘Bassines Non Merci’ dans l’espace de la retenue de Sainte-Soline, des échanges musclés ont eu lieu entre ces militants et des agriculteurs rassemblés à proximité ». Selon la préfecture, un gendarme a été blessé au moment de son intervention « pour interrompre la confrontation entre les deux groupes sur la voie publique ».