« Lundi soir, lors de son intervention sur LCI, le Premier ministre a souligné que l’éducation nationale est au cœur de nos préoccupations. »
Un engagement envers le personnel éducatif
Le Premier ministre, François Bayrou, a rassuré le corps enseignant en déclarant fermement qu’il n’y aura pas de suppression des 4 000 postes dans l’Éducation nationale dans le cadre du budget de 2025. Cette annonce a été faite lors de son passage sur la chaîne d’information LCI le lundi 27 janvier. Selon lui, cette décision est à la fois « définitive » et « une manière d’affirmer que notre priorité est ici », mettant ainsi en avant l’importance accordée au secteur de l’éducation.
Cette déclaration survient peu avant la tenue d’une commission mixte paritaire regroupant sept députés et sept sénateurs. Cette commission sera chargée de travailler sur un compromis concernant le projet de loi de finances pour 2025, après que celui-ci a été invalidé suite à la censure du précédent gouvernement. Le 15 janvier, l’exécutif avait déjà annoncé qu’il renonçait à la suppression des 4 000 postes au sein de l’Éducation nationale. Cette suppression était initialement incluse dans le projet budgétaire du gouvernement Barnier. Cette démarche de l’administration Bayrou se veut également une réponse aux revendications exprimées par les socialistes lors des négociations qui visaient à éviter une censure.
Vers une stabilisation des effectifs
La ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, avait déclaré dans une interview accordée au Parisien : « Nous allons vers une stabilisation des effectifs », ajoutant que « dans le contexte actuel de baisse démographique, cela revient à augmenter le taux d’encadrement des élèves ». Ces propos soulignent l’intention du gouvernement de maintenir les effectifs malgré une diminution du nombre d’élèves, garantissant ainsi une meilleure attention accordée à chaque élève.