La Jeune Garde, issue de l’initiative du député de La France insoumise Raphaël Arnaul, s’identifie en tant qu’organisation de protection et de lutte contre le fascisme. Elle a été créée en réaction à une présence de l’extrême droite dans les rues, caractérisée par une violence notable.
Étude de la dissolution du groupe « La Jeune Garde »
Depuis dix jours, les services du ministère de l’Intérieur analysent la possible dissolution du groupe d’ultra-gauche « La Jeune Garde », comme le révèle le 23 janvier une source proche du ministre à 42mag.fr. Lors d’une conférence du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, Bruno Retailleau a déclaré que la dissolution de ce groupe antifasciste, fondé en 2018, pourrait être envisagée comme une « solution ». Il réagissait à une question de la présidente du collectif identitaire féminin Némésis, rassemblant environ 200 militantes d’extrême droite, qu’il a encouragée pour son « combat ».
Présentation et activités de La Jeune Garde
« La Jeune Garde », cofondée en 2018 par le député insoumis Raphaël Arnault, se veut un collectif d’auto-défense antifasciste visant à répondre aux violences perpétrées par l’extrême droite dans les rues de Lyon. Durant l’été précédent, huit de ses membres supposés ont été mis en examen, accusés d’avoir agressé une adolescente de 15 ans, suspectée d’être liée à la Ligue de défense juive.
Silence sur le soutien exprimé à Némésis
Le ministre de l’Intérieur n’a pas souhaité répondre aux critiques concernant ses propos controversés en soutien au « combat » d’Alice Cordier, la présidente du collectif Némésis, qui intervient sous un pseudonyme. En s’adressant à elle, il a déclaré : « Némésis. Je souhaite féliciter la jeune femme que je vois. Bravo pour votre combat. Vous savez que je vous soutiens ».
Ces déclarations ont été capturées dans une courte vidéo, partagée sur le compte X de Némésis, qui se réjouit d’être enfin « entendue par les autorités », « pour la première fois depuis notre création en 2019 ». Alice Cordier a exprimé sur son compte X une « immense fierté », expliquant qu’après de nombreuses épreuves, dont des comptes bancaires fermés, des réseaux sociaux supprimés et des agressions par des activistes d’extrême gauche, elle a été félicitée par le ministre de l’Intérieur. Depuis mardi, la vidéo fait le tour des réseaux identitaires.