Le gouvernement dirigé par François Bayrou envisage d’augmenter la participation des grandes entreprises au budget prévu pour 2025. Cependant, Jean-Paul Chapel précise que cette contribution accrue ne sera pas uniformément répartie, certaines entreprises étant appelées à contribuer plus que d’autres.
Pour atteindre des réductions budgétaires en 2025, le gouvernement réaffirme sa position : chaque acteur doit contribuer à l’effort collectif. Une nouvelle imposition est envisagée. Mais quelles sont les entreprises qui seront les plus sollicitées ? Selon le journaliste Jean-Paul Chapel, « imédiatement après LVMH, qui paiera une surtaxe de 750 millions d’euros, se trouvent l’opérateur EDF et l’entreprise de transport maritime CMA-CGM », précisant que « chacune de ces entreprises devra verser environ 500 millions d’euros ».
Une cible de 8 milliards d’euros additionnels
Jean-Paul Chapel révèle que « au total, 440 entreprises générant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros seront touchées par cette surtaxe », précisant que cela devrait rapporter « 8 milliards d’euros supplémentaires au budget de l’État ». Cependant, nombreux sont les chefs d’entreprise qui expriment leur mécontentement. Jean-Paul Chapel cite notamment le dirigeant du Crédit Mutuel qui, dans un article récent, affirme qu’il est « très injuste de continuer à taxer ceux qui maintiennent leurs activités et leurs emplois en France ». Le journaliste souligne que « la pression exercée par ces chefs d’entreprise sur le gouvernement vise probablement à garantir que cette surtaxe ne soit appliquée qu’à titre exceptionnel pour une seule année ».
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