Marie-Caroline Le Pen s’est vue accorder six voix initialement jugées comme nulles, sans toutefois modifier l’issue du scrutin.
Rejet de la requête par le Conseil constitutionnel
Le vendredi 31 janvier, le Conseil constitutionnel a publié une décision concernant la plainte déposée par Marie-Caroline Le Pen, candidate du Rassemblement national pour la 4ème circonscription de la Sarthe lors des élections législatives de 2024, rapporte « ici Maine ». Après avoir perdu l’élection, Marie-Caroline Le Pen, fille de Jean-Marie Le Pen, avait évoqué sans entrer dans les détails l’existence de « choses anormales ».
Défaite après une avance initiale
Bien qu’elle ait mené au premier tour, Marie-Caroline Le Pen a finalement été battue de 225 voix par Élise Leboucher, députée de La France Insoumise. Dans son appel, la candidate du Rassemblement national a formulé plusieurs motifs de contestation liés à la conduite de la campagne, citant notamment la détérioration de plusieurs de ses affiches électorales sur les panneaux prévus à cet effet. Elle a également soulevé des questions concernant le déroulement des opérations de vote, affirmant que des bulletins en sa faveur avaient été comptés comme nuls.
Analyse du Conseil constitutionnel
Dans sa décision, le Conseil constitutionnel a estimé qu’il n’était pas prouvé que ces dégradations d’affiches étaient suffisamment répandues pour avoir influencé le résultat de l’élection, bien qu’elles soient jugées « regrettables ». Par ailleurs, six bulletins qui avaient été à tort déclarés nuls ont été réexaminés et finalement comptés en faveur de Marie-Caroline Le Pen, ce qui ne change toutefois pas le résultat final confirmant la victoire de la candidate de La France Insoumise.