Le procès d’une mère accusée d’avoir laissé sa fille adolescente mourir de malnutrition a débuté à Montpellier ce lundi 20 janvier 2025. Amandine, âgée de 13 ans, pesait seulement 28 kg lorsqu’elle a succombé à un arrêt cardiaque. Comment son supplice a-t-il pu durer malgré les signalements effectués et les multiples interventions du juge pour enfants ?
Le procès s’attache à éclaircir les terribles souffrances endurées par Amandine, une jeune fille de 13 ans, lors de son décès en 2020. Martyrisée pendant près de cinq mois par sa propre mère dans une demeure où elle était isolée et affamée, Amandine pesait seulement 28 kilogrammes alors qu’elle mesurait 1,55 mètre au moment de sa mort. Une image douloureuse dont son père, presque coupé de contact avec elle après sa séparation d’avec la mère, ne parvient pas à se défaire.
Le juge alerté à plusieurs reprises
Sandrine Pissara, la mère d’Amandine, a tenté de minimiser la gravité des faits lors de l’audience tenue ce lundi 20 janvier. Cependant, des enregistrements capturés par une caméra de surveillance, installée dans le réduit où demeurait enfermée Amandine, témoignent de la réalité de son supplice. Selon l’avocat de Sandrine Pissara, cette dernière ne devrait pas être considérée comme l’unique coupable.
De nombreux signalements concernant les mauvais traitements infligés à Amandine avaient été soumis au juge des enfants. Néanmoins, aucun de ces signalements n’a abouti à une mesure de placement de l’enfant. En réponse à ce drame, des ajustements ont été apportés pour la gestion de ce type de dossiers. Désormais, les travailleurs sociaux bénéficient de l’appui de psychologues.
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