Marianne Maximi, députée de La France insoumise représentant le Puy-de-Dôme, reste sceptique face à l’invitation lancée par Emmanuel Macron visant à augmenter le contingent de jeunes réservistes militaires. Lors du « Duel politique » du mardi 21 janvier, Philippe Vigier, député du MoDem de l’Eure-et-Loir, a pris la parole pour répondre aux critiques qu’elle a émises.
Dans son discours adressé aux forces armées, Emmanuel Macron sollicite des propositions pour « offrir à une jeunesse motivée la chance d’acquérir des connaissances auprès des armées et de renforcer leurs effectifs ». Cette démarche reçoit l’adhésion de Philippe Vigier, député MoDem de l’Eure-et-Loir. Selon lui, « C’est ouvrir un droit et une opportunité ». Il explique que « nombreux sont les jeunes qui désirent s’engager pour leur pays », surtout dans « le climat international actuel », où « la France et l’Europe doivent montrer leur puissance », affirme-t-il. Par ailleurs, Philippe Vigier souligne l’objectif ambitieux de « faire passer le nombre de réservistes de 40 000 à 50 000 d’ici 2030 », prévu par la loi de programmation militaire.
« Un chef d’État en quête d’idées pour son pays »
De son côté, Marianne Maximi, députée La France insoumise du Puy-de-Dôme, juge que « c’est une déclaration plutôt conventionnelle d’un Président de la République en manque d’idées pour sa nation ». Elle ajoute que cette annonce vise aussi à dissimuler « l’échec du Service National Universel (SNU), qu’il continue de promouvoir dans son discours aux armées, alors qu’il est l’un des seuls à le soutenir encore ». L’Insoumise critique en outre le coût du SNU, qualifiant le projet de « dispositif très onéreux, érodé par le débat budgétaire ». Elle termine en déplorant : « C’est un dirigeant en perte de vitesse, qui semble ne rechercher que l’attention médiatique. »
Visionnez l’intégralité du duel dans la vidéo ci-dessus.