Lors de la cérémonie d’investiture du 20 janvier, Donald Trump n’a pas hésité à exprimer de nouvelles critiques à l’encontre de la présidence de Joe Biden. Jean-Louis Bourlanges, ancien président de la Commission des Affaires étrangères, juge cet acharnement comme étant « injustifié », selon son intervention dans l’émission « 11/13 ».
Lors de son discours inaugural, Donald Trump a critiqué son prédécesseur, Joe Biden, en l’accusant d’avoir diminué la puissance des États-Unis. « Je pense que ces remarques sont totalement infondées », a exprimé Jean-Louis Bourlanges, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, invité sur le plateau de 42mag.fr, mardi 21 janvier. « Les critiques dirigées contre l’administration de Biden, qui se répandent de manière croissante, sont profondément injustifiées », a déclaré cet ancien député du MoDem.
« La gestion du conflit palestinien a certainement été un point faible pour Biden »
Jean-Louis Bourlanges défend au contraire le mandat de Joe Biden, affirmant : « L’administration Biden a fait preuve d’exemplarité. Elle a su gérer des circonstances ardues avec savoir-faire, modération, un sens aigu de l’équité et de l’efficacité, et une gestion économique irréprochable », a-t-il tenu à souligner. « Bien qu’il y ait eu un épisode inflationniste lié à la pandémie de Covid, la situation s’est stabilisée dès que possible, et l’engagement vis-à-vis de l’Ukraine a démontré la détermination des États-Unis à respecter le principe de sécurité collective », a ajouté Jean-Louis Bourlanges.
Il reconnaît toutefois une faiblesse : « Ce qui a affaibli Biden, c’est certainement le problème palestinien (…) il y a eu une division qu’il n’a pas su bien maîtriser ».
Vous pouvez visionner l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.