Lors d’une interview parue ce dimanche dans « Le Parisien », Laurent Wauquiez, le chef de file des députés Les Républicains, a comparé le fait de mettre en pause la réforme des retraites à « un saut dans le vide sans parachute ». Il a clairement affirmé que la Droite républicaine ne soutiendrait pas une telle démarche.
Anticipation avant la déclaration de politique générale
À la veille de l’importante allocution de François Bayrou devant l’Assemblée nationale, qui doit présenter sa déclaration de politique générale, plusieurs voix s’élèvent à droite. Parmi elles, Philippe Gosselin, un représentant de la Manche et membre du groupe Droite Républicaine, a exprimé ses inquiétudes lundi 13 janvier sur 42mag.fr. Il met en garde contre toute concession faite par le gouvernement à la gauche au sujet de la réforme des retraites, soulignant que cela pourrait remettre en question la participation de son propre camp au sein du gouvernement.
Une remise en cause stratégique
Bien que Gosselin s’oppose à l’idée d’exercer une pression sur François Bayrou en évoquant un « chantage » autour de la réforme des retraites, il considère néanmoins que l’appui de son parti au gouvernement pourrait être remis en question. En particulier, si le Premier ministre choisissait de faire des compromis avec la gauche, comme revoir à la baisse l’âge de départ à la retraite à 64 ans, ce serait, selon Gosselin, franchir une « ligne rouge ».
Un avertissement clair
Philippe Gosselin prévient ainsi qu’un geste fait pour plaire à la gauche pourrait avoir des conséquences sur la confiance accordée au gouvernement par la droite. Il insiste sur le fait que ce qui pourrait être gagné par le gouvernement à travers ces gestes envers la gauche ne devrait pas mener à une perte de soutien de la droite. Dans cet esprit, Laurent Wauquiez, dirigeant des députés du parti Les Républicains, a également affirmé dans une interview accordée au Parisien que de telles actions se feraient « sans la Droite républicaine ».