Dans les pages du journal « Le Monde », le chef du gouvernement nie avoir eu connaissance d’actes de violences physiques et sexuelles perpétrés dans cet établissement catholique proche de sa résidence à Pau.
Négation constante des accusations
François Bayrou continue d’affirmer qu’il n’était pas au courant des incidents. Après s’être exprimé à ce sujet à l’Assemblée nationale, il déclare à nouveau dans les colonnes du Monde ne pas avoir été informé des affaires de violences sexuelles qui touchent l’école Notre-Dame-de-Bétharram, un établissement catholique privé situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques, d’où il est originaire.
Réaction face aux accusations
Interrogé par le quotidien le mercredi 12 février, le Premier ministre a rejeté les accusations en évoquant un « faux scandale sans preuves concrètes ». Il soutient qu’il n’a « jamais été informé de ces affaires » et qu’il « n’aurait jamais inscrit [ses] enfants dans une telle école » s’il avait eu connaissance de « comportements de cette nature ». Dans le même article du Monde, François Bayrou ajoute : « Il se disait que dans l’internat, il pouvait y avoir des punitions corporelles, mais je n’en sais rien ».
Historique des plaintes
Une multitude de plaintes ont été déposées, touchant des violences physiques, des agressions sexuelles et des cas de viol. La majorité des événements signalés remonterait aux décennies 1970 à 1990. En réponse à ces révélations, le parquet de Pau a annoncé le lancement d’une enquête en février 2024.
Développements récents à l’Assemblée nationale
L’affaire a connu un nouveau rebondissement mardi dernier lors des débats à l’Assemblée nationale. Interpellé par Paul Vannier, député de la France Insoumise, François Bayrou a réitéré qu’il « n’a jamais été informé de tels actes, qu’il s’agisse de violences physiques ou, à plus forte raison, de violences sexuelles ». Il a fermement affirmé : « Je vous assure que tout cela est faux, et une plainte pour diffamation sera bien sûr déposée ». Le lendemain, toujours au sein de l’hémicycle, François Bayrou a dénoncé ce qu’il considère être des « disputes sans fondement ».







