Naïma Moutchou, qui occupe la fonction de vice-présidente de l’Assemblée nationale et représente le parti Horizons en tant que députée du Val-d’Oise, assure également le rôle de porte-parole pour cette formation politique. Elle participe à l’émission « La politique s’éclaire » diffusée le samedi 8 février.
Le jeudi 6 février, François Bayrou a ouvert la porte à l’idée d’un débat « plus inclusif » concernant le droit du sol, après avoir décrit une impression de « submersion migratoire » en France. Suite au durcissement récent des règles concernant le droit du sol à Mayotte, la députée Naïma Moutchou a pris la parole pour défendre le Premier ministre. Elle a souligné : « En tant que responsables politiques, il est essentiel de nous adapter à des contextes particuliers. Mayotte en est un, avec une pression migratoire telle que la moitié de sa population est d’origine étrangère. Cela crée un problème d’attractivité de la nationalité française qui justifie une limitation d’accès à celle-ci. » Elle ajoute, cependant, qu’elle ne soutient pas l’idée d’abolir le droit du sol à l’échelle nationale, déclarant : « Débattre de la suppression généralisée du droit du sol est une mauvaise idée et peut être dangereux. Je ne suis pas en faveur de cela.«
« Pourquoi le sentiment patriote pose-t-il problème en France ? »
« Il est crucial de renforcer le sentiment d’appartenance nationale. […] Ce que recherchent les Français, c’est de lutter contre l’immigration clandestine tout en envisageant un débat sur les quotas d’immigration légale. » La vice-présidente de l’Assemblée nationale insiste sur le fait qu’elle ne souhaite pas voir émerger un débat « xénophobe, raciste, ou stigmatisant« . Elle préconise plutôt une discussion qui offre « une chance de parler de manière positive des éléments qui nous unissent« . Elle pose alors la question suivante comme fil directeur pour le gouvernement Bayrou : « Quelles sont les bases de notre capacité à vivre en communauté ?«
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