Emmanuel Macron a choisi de désigner un collaborateur fidèle, Richard Ferrand, pour présider le Conseil constitutionnel. Cette nomination suscite la désapprobation des partis d’opposition.
Richard Ferrand est au centre d’une tempête médiatique. Ancien leader de l’Assemblée nationale, il aspire à occuper le poste prestigieux de président du Conseil constitutionnel. Cependant, la proposition d’Emmanuel Macron soulève de nombreuses controverses. « Le Conseil constitutionnel ne devrait pas servir de refuge aux figures politiques retraitées, et il est impératif qu’il conserve une image de neutralité », affirme Marine Le Pen.
Un allié d’Emmanuel Macron
Richard Ferrand, fervent défenseur et compagnon politique du président dès le départ, est critiqué pour sa proximité avec Emmanuel Macron, jugée incompatible avec la neutralité requise pour cette fonction par ses opposants. « Monsieur Ferrand est avant tout un allié et un confident du chef de l’État. Cela n’en fait pas pour autant la personne la plus qualifiée pour diriger cette institution », déclare Olivier Marleix, député du parti Les Républicains. D’autres voix rappellent qu’il a été impliqué dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, dont il est sorti blanchi grâce à un non-lieu, les faits reprochés étant prescrits.
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