En décembre, il a été arrêté, ce qui a entraîné sa suspension provisoire par le club montpelliérain.
Le jeudi 27 février, l’ancien joueur de rugby international Mohamed Haouas s’est vu infliger une peine de trois mois de prison ferme, avec des modalités d’aménagement, ainsi qu’une suspension de permis pour six mois en raison de sa conduite en état d’ébriété, des incidents qui datent de décembre 2024.
Selon son avocat, Me Marc Gallix, la peine de détention sera probablement transformée en une amende journalière. Cette précision a été apportée après une audience à huis clos dans le bureau du procureur de Montpellier, Fabrice Belargent. Ce dernier a validé pour l’AFP que la peine de trois mois de prison aménagée, couplée à une suspension de permis, a été proposée à Haouas. Me Gallix a expliqué que cette proposition est acceptée, car Mohamed Haouas souhaite clore cette affaire, en notant que le joueur avait déjà purgé une moitié de la suspension de permis. L’audience pour décider de l’application des peines a été fixée au 24 mars, a également indiqué Me Gallix à l’AFP.
Un quatrième litige judiciaire
Jouant à droite pour l’équipe de Montpellier et ayant été sélectionné 16 fois avec l’équipe nationale entre 2020 et 2023, il a été assigné à comparaître via une procédure de CRPC, communément appelée « plaider-coupable ». Il s’était fait arrêter début décembre, alors qu’il était en état d’ébriété et endormi au volant d’une voiture laissée en double file dans le quartier populaire de la Paillade.
Cet ancien joueur international, retourné à son club d’origine durant l’été après une saison passée à Biarritz (en Pro D2) avec la condition d’un « comportement irréprochable », a admis avoir « beaucoup consommé d’alcool » lors d’une sortie en boîte, d’après Me Gallix. Il a toutefois affirmé qu’une amie conduisait durant le trajet retour et qu’il n’avait pris le volant que pour garer convenablement le véhicule avant de s’y endormir, a ajouté l’avocat. Suite à son arrestation, le club de Montpellier l’avait suspendu.
Mohamed Haouas avait déjà été condamné à une année de prison ferme pour violences envers sa femme, ainsi qu’à 18 mois de prison, dont neuf mois ferme, pour « agressions aggravées » lors d’un affrontement à Montpellier le 1er janvier 2014. Il a fait appel de cette dernière condamnation. En 2022, le joueur avait également été condamné à 18 mois avec sursis pour des cambriolages de bureaux de tabac commis en 2014.