Depuis qu’il a réintégré la Maison-Blanche, Donald Trump intensifie ses pressions au sujet du canal de Panama, qu’il aspire à dominer. Une entreprise basée à Hong Kong est au centre de cette confrontation.
Le canal de Panama est un passage incontournable pour les immenses navires transporteurs. Chaque jour, ces colosses empruntent d’énormes écluses, transportant des millions de tonnes de marchandises provenant des quatre coins du globe. Ce canal, qui relie les océans Atlantique et Pacifique, est devenu une artère vitale pour le commerce mondial. Il représente une grande fierté nationale pour les habitants du Panama, en particulier pour Boris Moreno Vasquez, le vice-président du canal. Il affirme que près de 75% des biens traversant les écluses de Miraflores proviennent des États-Unis, tandis que « la Chine est notre deuxième client ».
Un examen pour apaiser les tensions
Seul le Panama a le pouvoir légal d’intervenir et de permettre le passage des navires par le canal. Cependant, l’ancien président américain Donald Trump a exprimé sa volonté de voir les États-Unis reprendre la gestion du canal, qu’ils avaient déjà administré jusqu’en 1977. En 1999, le Panama a pris en charge la gestion totale, assurant ainsi la neutralité de cette voie de navigation. Aujourd’hui, les États-Unis s’inquiètent de la présence de deux ports contrôlés par une entreprise de Hong Kong, situés aux entrées du canal. C’est dans ces ports que les cargaisons sont manœuvrées. Bien qu’aucune preuve de lien avec le gouvernement chinois n’ait été trouvée, un audit a été ordonné pour examiner cette entreprise, face aux critiques émises par Donald Trump.
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