Samedi 15 février, François Bayrou s’est entretenu à Pau avec un groupe d’anciens élèves de l’école catholique Notre-Dame de Bétharram. Ces anciens étudiants ont été victimes de maltraitances et d’abus sexuels, principalement survenus entre les années 1970 et 1990. Cette affaire pourrait potentiellement influencer la carrière politique de François Bayrou.
Le samedi 15 février, François Bayrou, à l’hôtel de ville de Pau, a rencontré pour la première fois le groupe représentant les victimes des abus survenus à Notre-Dame de Bétharram. En tant que Premier ministre et maire de la ville, quelles connaissances Bayrou pouvait-il avoir sur les actes de violence, les agressions sexuelles et les viols perpétrés contre de nombreux élèves de ce collège-lycée catholique ? La majorité de ces événements s’est déroulée entre les années 1970 et 1990, et plus d’une centaine de plaintes ont été enregistrées.
Enjeux judiciaires et politiques
En 1996, lors du dépôt d’une première plainte pour violences visant un surveillant, François Bayrou était à la tête du ministère de l’Éducation nationale, et son propre fils fréquentait la même classe que la victime. Deux ans plus tard, alors que le directeur de l’époque est accusé de viols, comment François Bayrou, en tant que député et président du conseil général, aurait-il pu ignorer les reportages sur le sujet ?
L’affaire a pris une tournure politique à la suite des révélations du média d’investigation Mediapart et des charges portées par le député LFI Paul Vannier au Parlement. Depuis un an, la justice mène une enquête sur les violences commises à Notre-Dame de Bétharram, tandis que le ministère de l’Éducation nationale a lancé une inspection de cette école, toujours en activité mais sous une appellation différente.
Vous pouvez visionner le reportage complet dans la vidéo présentée ci-dessus