Michel Barnier affirme qu’au cours de son séjour à Matignon, il a eu l’occasion de constater la « fiabilité » du ministre de l’Intérieur.
Michel Barnier choisit d’appuyer Bruno Retailleau pour la présidence des Républicains
Michel Barnier a publiquement exprimé son soutien à Bruno Retailleau pour l’élection à la tête des Républicains, selon un entretien publié sur le site du Figaro le vendredi 28 mars. « Je vais voter pour Bruno Retailleau car il a été mon ministre et nous avons collaboré dans une relation de confiance », déclare l’ancien Premier ministre. Il évite cependant de mentionner Laurent Wauquiez, l’autre prétendant à la présidence du parti, même s’il affirme que la droite a besoin de ces deux personnalités.
Les soutiens nationaux des Républicains
Bruno Retailleau a pu rallier à sa cause les figures majeures des Républicains, allant de Gérard Larcher, président du Sénat, à ceux qui dirigent les régions telles que Valérie Pécresse en Île-de-France et Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France, sans oublier les appuis de David Lisnard, président de l’AMF. Pour l’échéance du 17 et 18 mai, Laurent Wauquiez bénéficie quant à lui du soutien de Nicolas Daragon, ancien ministre et maire de Valence, de Vincent Jeanbrun, ex-porte-parole des députés LR, de Florence Portelli, vice-présidente en Île-de-France, et de l’ancien président du parti Christian Jacob ainsi que des responsables départementaux.
Les critères de confiance selon Michel Barnier
Dans la même interview, Michel Barnier souligne avoir pu « vérifier » la « solidité » de l’actuel ministre de l’Intérieur sur trois aspects déterminants pour lui : « une fidélité à une vision gaullienne axée sur la souveraineté nationale et la cohésion sociale, une grande ambition pour l’Union européenne accompagnée de vigilance », ainsi que « la prise en compte du défi climatique et de la transition vers une économie écologique ». L’ancien chef du gouvernement, qui a créé un micro-parti appelé « Les amis de Barnier », reste cependant évasif sur une éventuelle candidature lors de la présidentielle de 2027. Il n’écarte pas l’hypothèse d’un ticket avec Bruno Retailleau, qualifiant cette possibilité de « spéculation qui n’a pas de véritable sens à l’heure actuelle ».