Mercredi, sur 42mag.fr, François Hommeril, qui dirige le syndicat des cadres, a exprimé son désir de continuer les discussions sur la réforme des retraites en évitant toute « influence extérieure ». Il a également mentionné que les propos de François Barou ne lui faisaient pas grande impression.
« D’après moi, le Premier ministre ne saisi pas vraiment le sujet, il l’a démontré à de nombreuses reprises. On ne peut pas faire grand-chose au régime par répartition, à ses indicateurs, à ses contraintes », critique le président de la CFE-CGC, François Hommeril, ce mercredi 19 mars sur 42mag.fr.
« Après avoir fait passer son budget, il sabote en réalité sa propre initiative », proteste le leader du syndicat des cadres, à la suite de la confirmation par François Bayrou de son refus de discuter à nouveau d’un retour de l’âge légal à 62 ans, bien que le Premier ministre ait garanti que le conclave ne serait « libre de tout tabou ».
« S’engager pour les équilibres futurs »
« Ce qu’il dit à ce sujet, personnellement, ne m’impressionne pas vraiment, et cela n’entame en rien ma détermination à m’engager pour les équilibres à venir, pour la sécurité du dispositif », déclare François Hommeril.
Le chef de syndicat adhère à l’objectif de la CFDT de poursuivre les discussions du conclave sans intervention politique, réunissant uniquement les partenaires sociaux. Il remarque que le terme « conclave », introduit initialement par François Bayrou, « a des connotations »: « Le principe d’un conclave, c’est d’être à l’abri des pressions externes, cependant, le Premier ministre, qui en est l’initiateur, ne cesse de tenter de l’influencer de l’extérieur », critique le président de la CFE-CGC, l’accusant de « vivre dans une contradiction permanente ».