Suite à la parution du livre-enquête intitulé « Les Rapaces », des interrogations ont émergé concernant la façon dont le maire, David Rachline, gérait les affaires. Cela a conduit au lancement d’une enquête pour vérifier les allégations soulevées par l’ouvrage.
Enquêtes en cours à la mairie de Fréjus
Depuis le matin du mardi 4 mars, la mairie de Fréjus dirigée par David Rachline est le théâtre de perquisitions dans le cadre d’une enquête portant sur « la corruption active et passive d’un élu ». Cette information, annoncée par 42mag.fr, a été confirmée par une source judiciaire et fait écho à un reportage publié par le Nouvel Obs. En parallèle, des investigations se déroulent également dans les bureaux de plusieurs entreprises en lien avec les marchés publics de cette commune, selon les détails fournis par cette même source.
Origines et progressions de l’enquête
Une enquête préliminaire a été initiée en janvier 2024 sous les chefs d’accusation de « favoritisme », « recel de favoritisme », ainsi que « corruption active et passive d’un élu ». Cette enquête trouve son origine dans la publication, en 2023, de l’ouvrage Les Rapaces qui a révélé plusieurs faits compromettants. Actuellement, une équipe de 40 gendarmes rattachés à la section de recherches (SR) de Marseille est chargée des perquisitions, ceci sous la supervision d’un magistrat du parquet national financier (PNF). À l’heure actuelle, aucune mise en garde à vue n’est signalée.
Contexte de l’affaire
L’affaire prend sa source en décembre 2023, lorsque la justice a décidé de se pencher sur les activités du maire de Fréjus. Cette décision fait suite à la sortie d’un livre signé par une journaliste du Nouvel Obs, Camille Vigogne Le Coat, où la gestion de David Rachline dans cette ville côtière de 56 000 habitants est vivement critiquée. En réaction aux allégations du livre, David Rachline a réagi en qualifiant ces accusations « d’histoires inventées et colportées par d’anciens collaborateurs mécontents et des adversaires politiques ».