Le déplacement de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, en Israël engendre une certaine gêne. Une fois sur place, les discussions ont fait ressurgir le passé de Jean-Marie Le Pen, qui a été plusieurs fois condamné pour ses propos antisémites.
C’est une rencontre que Marine Le Pen n’a jamais pu réaliser. Quant à Jordan Bardella, président du Rassemblement national, il a été reçu le mercredi 26 mars en Israël par un membre du gouvernement de Benjamin Netanyahou, auquel il apporte un soutien indéfectible. Face aux photographies des personnes ayant perdu la vie lors de l’incident du 7 octobre, Jordan Bardella a décrit la lutte contre le Hamas comme une cause partagée. Toutefois, le représentant du RN a été interrogé sur un sujet différent.
Méfiance du président du Crif
Quelle est sa position sur les racines de son parti, initié par Jean-Marie Le Pen, à plusieurs reprises désavoué pour ses propos antisémites ? « De nombreux Français de confession juive nous accordent désormais leur confiance », a affirmé Jordan Bardella, soulignant que son parti a « pris ses distances avec les actions passées du Front national ». Cette visite semble donc représenter un nouveau chapitre dans l’évolution de l’image du RN. Il y a environ un an et demi, Marine Le Pen avait pris part à la marche contre l’antisémitisme qui s’était tenue à Paris. À l’heure actuelle, le président du Crif a réitéré sa prudence envers le RN.
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