Les procureurs ont appelé à une peine d’emprisonnement à perpétuité sans libération conditionnelle pour le Français en procès pour avoir tenu des journalistes français et des travailleurs humanitaires en otage en Syrie pour le groupe armé de l’État islamique. Les quatre autres hommes en procès sont condamnés à des peines de 20 ans à perpétuité.
Benjamin Chambre et l’équipe de poursuites antiterroriste ont exigé une peine d’emprisonnement à perpétuité pour Mehdi Nemmouche, avec un minimum de 22 ans sans libération conditionnelle, lors d’une audience de huit heures mercredi devant un tribunal de Paris.
Appelant Nemmouche « un véritable sociopathe dépourvu de toute empathie », Chambre a déclaré qu’il méritait une phrase « qui protège définitivement la société ».
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Nemmouche, qui a affirmé qu’il était un « combattant » de l’État islamique mais pas un « geôlier », purge déjà la prison à vie pour l’attaque mortelle contre le musée juif de Bruxelles en mai 2014.
Quatre journalistes français – Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres – ont identifié Nemmouche comme l’un de leurs ravisseurs lorsqu’ils ont eu lieu en Syrie de juin 2013 à avril 2014.
Nemmouche est jugé aux côtés de quatre autres hommes, dont Abdelmalek Tanem, pour qui les procureurs ont demandé une peine de 30 ans de prison.
Ils ont dit que même s’il était «moins mégalomane» que Nemmouche, il faisait partie du petit groupe de geôliers francophones.
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Les procureurs ont demandé la peine maximale de 20 ans pour Kais Al Abdallah, un Syrien identifié comme le premier secondaire de l’État islamique à Raqqa, qui est également jugé en France pour avoir détenu des otages français.
Et ils ont demandé à vie en prison pour les deux hommes en procès qui sont présumés morts, Salim Benghalem et Oussama Atar. Ce dernier a déjà été condamné et condamné à la prison à vie pour avoir ordonné les attentats terroristes de novembre 2015 à Paris.
Le procès, qui devrait se dérouler jusqu’à vendredi, se poursuit jeudi avec la défense.