L’ex-président philippin, Rodrigo Duterte, se dirige vers la Cour pénale internationale en raison d’accusations liées à des actes inhumains commis au cours de sa campagne antidrogue.
Une cérémonie religieuse avait lieu dans une église de Manille, aux Philippines, où le sermon s’est avéré pour le moins inattendu. Devant l’assemblée, le prêtre a abordé le sujet de la capture de l’ancien chef d’État philippin. Aux Philippines, pays qui abrite l’une des plus grandes communautés catholiques mondiales, le nom de Rodrigo Duterte est quasiment unanimement connu, et pas en bien. De nombreuses mères de famille, ayant perdu un être cher durant son mandat, réclament aujourd’hui justice. Elles avaient longtemps cru que justice ne serait jamais rendue.
Une lutte contre les stupéfiants
Rodrigo Duterte, sans menottes et visiblement calme, vient d’être appréhendé. Il sera envoyé à La Haye, aux Pays-Bas, où la Cour pénale internationale souhaite le juger pour de possibles crimes contre l’humanité. Quelques années auparavant, Duterte posait fièrement, armé, pour signifier sa détermination à éradiquer les trafics de drogue. Il n’a pas hésité à employer tous les moyens possibles, ignorant souvent les lois.
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