Le « conclave » dédié à la réforme des retraites peut-il se poursuivre sans la CGT, qui a choisi de se retirer mercredi soir ? Lors de sa participation à « La matinale » le jeudi 20 mars, le journaliste politique de RFI, Aurélien Devernoix, souligne que ce type de situation s’est déjà produit par le passé.
Les pourparlers sur les réformes des retraites semblent être en difficulté, étant donné que les représentants syndicaux se retrouvent ce jeudi 20 mars, sans la présence de la CGT. « Déjà en 2019, lors des discussions autour de la réforme par points des retraites, la CGT s’était opposée. La CFDT a alors pris le relais des négociations pour la majorité des organisations syndicales », se remémore Aurélien Devernoix, un expert en politique à RFI, lors de son passage à « La Matinale ». « Il existait déjà une différence notable dans la représentativité des différents syndicats à l’époque, ce qui suggère que les échanges actuels pourraient se poursuivre dans leur forme actuelle », observe-t-il.
Un contexte politique compliqué pour François Bayrou
Il souligne cependant que « la non-participation de la CGT diminue les espoirs de succès » de ces pourparlers. En ce qui concerne les propos controversés de François Bayrou sur l’âge de départ à la retraite, le journaliste estime que « la sortie semblait quelque peu hors de contrôle ». Cependant, il note « qu’une pression économique notable s’exerce », rappelant que « le gouvernement a récemment annoncé le gel de neuf milliards d’euros supplémentaires dans son budget », tout en mentionnant les projets d’investissement dans le secteur de la défense. « Aborder ce sujet de cette manière, dans le climat politique actuel, pose évidemment des problèmes », admet-il concernant le Premier ministre.
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