Dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 avril, sept sites de l’administration pénitentiaire situés en région parisienne et dans le sud de la France ont été attaqués. Parmi ces sites figure celui de Luynes, dans le département des Bouches-du-Rhône. L’enquête a été confiée au parquet national antiterroriste.
En plein cœur de la nuit, ils ont enregistré une vidéo de leur assaut contre les installations du service d’intervention du ministère de la Justice situées à Luynes, dans les Bouches-du-Rhône. Sur cette vidéo, on distingue une personne déversant du carburant pour enflammer le portail, tandis qu’une autre s’attèle à peindre les initiales « DDPF », signifiant « Droit des prisonniers français ».
Toutes les hypothèses sont considérées
Cette attaque ne représente pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une série d’une dizaine d’incidents similaires ayant pour cible l’administration pénitentiaire. Ces actes se démarquent par leur envergure et leur synchronisation. Durant la nuit de lundi à mardi, le 15 avril, pas moins de sept lieux ont été touchés, parmi lesquels celui de Luynes. Les autres attaques ont eu lieu en région parisienne, à savoir à Nanterre et Villepinte, ainsi que dans le sud de la France, à Nice, Valence, Toulon et Marseille. Heureusement, ces agressions n’ont pas causé de blessures, mais environ vingt voitures personnelles appartenant à des agents ont été incendiées ou endommagées. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a été chargé de l’enquête. Les forces de l’ordre explorent plusieurs pistes, allant de représailles de narcotrafiquants à une opération spectaculaire menée par des anarchistes radicaux.
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