Lors d’une visite à l’établissement pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en Isère, le chef du gouvernement a parlé de groupes qui pensaient qu’ils pouvaient agir sans craindre de conséquences.
Les incidents dans les établissements pénitentiaires démontrent l’efficacité des réformes sévères
Les récentes agressions contre des établissements pénitentiaires révèlent que les initiatives annoncées par le gouvernement pour durcir les conditions de détention des narcotrafiquants les plus dangereux sont efficaces, selon François Bayrou. Ce dernier s’est exprimé lors d’une visite à l’établissement pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, situé en Isère, le mercredi 23 avril.
Devant les journalistes, le Premier ministre a discuté de l’existence de certains « réseaux » criminels qui avaient jusqu’ici l’impression d’agir en totale « impunité ». Ces réseaux sont désormais confrontés à la perspective de peines plus rigoureuses. Cela signifie qu’ils ne pourront plus continuer à gérer leurs activités illégales depuis l’intérieur des prisons.
Au cours des dix derniers jours, environ « 65 incidents » d’agressions ou autres hostilités ont été signalés, touchant différentes maisons d’arrêt ainsi que leur personnel, comme l’a précisé Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, lors d’une conférence le matin même. Lui aussi était présent aux côtés de François Bayrou et du ministre de la Justice Gérald Darmanin.
Une législation imminente pour contrer le narcotrafic
Un projet de loi est actuellement en préparation pour s’attaquer au problème du narcotrafic, avec un vote final prévu d’ici la fin du mois. Ce texte de loi vise notamment à instaurer au sein des prisons des unités de haute sécurité, spécifiquement destinées aux criminels les plus dangereux. Cet été, la prison de Vendin-le-Vieil, située dans le Pas-de-Calais, se prépare à recevoir 100 de ces trafiquants, renforçant ainsi les mesures déjà en place pour réprimer les activités criminelles depuis l’intérieur des murs carcéraux.