En juin 2023, des accusations avaient été portées contre l’ex-professeur, l’incriminant pour « des actes de voyeurisme et d’agression sexuelle.
Un ancien enseignant de l’établissement privé catholique Saint-Genès La Salle, situé à Bordeaux-Talence en Gironde, fait l’objet de poursuites judiciaires pour des actes de viols, selon les informations fournies par le parquet de Bordeaux à 42mag.fr, suite à des révélations par le journal Sud Ouest. Auparavant, en juin 2023, il avait déjà été « incriminé pour voyeurisme et agressions sexuelles » envers plusieurs mineurs, a précisé le parquet à 42mag.fr.
Après des enquêtes approfondies menées par le juge d’instruction, « il a été formellement accusé le 12 juillet 2023 pour des viols graves impliquant cinq autres personnes, et à nouveau le 6 décembre 2023 pour des accusations de viols commis par une personne abusant de son autorité professionnelle sur cinq autres victimes, ainsi que d’agressions sexuelles envers deux jeunes filles de moins de 15 ans. Ensuite, le 27 juin 2024, il a de nouveau été mis en examen pour des infractions de viol graves concernant trois nouvelles victimes, de voyeurisme à l’encontre de cinq victimes additionnelles, ainsi que d’agressions sexuelles graves sur deux nouvelles victimes ». L’individu reste actuellement en détention provisoire, a indiqué le parquet de Bordeaux.
Le chef d’établissement s’est suicidé après la mise en examen de l’enseignant
En juin 2023, le responsable de l’école primaire de Gironde a averti le parquet de Bordeaux, signalant notamment « des actes de voyeurisme aggravés survenus la veille, impliquant un enseignant titulaire chargé d’accompagner la classe découverte ‘littoral’ organisée à Andernos (Gironde) avec trois classes de CM2 », selon les déclarations de la procureure de la République de Bordeaux à France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Initialement, l’ancien enseignant « avait nié l’ensemble des accusations », cependant, il avait plus tard avoué « une partie des actes reprochés », selon la procureure. L’analyse de ses appareils informatiques a révélé la présence de « photos de jeunes filles sous la douche », ainsi que « plusieurs captures d’écran montrant des vidéos dans lesquelles le mis en cause réalisait des attouchements à caractère sexuel sur des mineures, ainsi que certaines images à caractère pédopornographique téléchargées ».
Le suspect avait été accusé pour voyeurisme envers un mineur, d’agressions sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans, et pour la possession d’images pornographiques de mineurs. Le directeur de l’école bordelaise s’est donné la mort après la mise en examen de l’enseignant, exprimant sa culpabilité dans cette affaire tragique.