Le maire de Grenoble a légèrement dépassé Guillaume Hédouin, qui bénéficiait de l’appui de la secrétaire nationale du parti.
Le congrès des écologistes se termine par une défaite pour Marine Tondelier
Le maire de Grenoble, Éric Piolle, a été désigné porte-parole du parti écologique le samedi 26 avril, à la suite d’un second tour de scrutin interne. Dans cette élection, il a surpassé Guillaume Hédouin, conseiller régional en Normandie soutenu par la secrétaire nationale du parti. Selon les résultats annoncés à la convention de clôture du congrès 2025 du parti, Éric Piolle a rassemblé 2 607 voix, contre 2 306 pour son concurrent.
Réélue à la présidence du parti le 19 avril avec 73 % des voix, Marine Tondelier avait encouragé les membres à élire Guillaume Hédouin, affirmant que ce choix était "le plus stratégique de ce congrès" et qu’une victoire de son candidat représenterait "un signal" puissant. Elle avait exclu Éric Piolle de sa liste pour le congrès dès l’hiver, déclarant préférer quelqu’un "issu de la ruralité".
Les critiques envers la conseillère municipale d’Hénin-Beaumont indiquaient qu’elle souhaitait éloigner les figures médiatiques du parti afin de garder le devant de la scène pour elle-même. "Marine Tondelier veut rester la seule figure connue du parti", avait déclaré Éric Piolle en mars dans Le Dauphiné libéré. Vendredi, la députée écologiste Sandrine Rousseau a critiqué "une forme de concentration des pouvoirs, de personnification et d’absence de contre-pouvoir".