Depuis les élections municipales de 2020, il y a eu 2 400 maires qui ont choisi de quitter leur poste. La moitié d’entre eux rapportent se sentir épuisés, et certains sont même en congé pour cause d’épuisement. Parmi ces responsables, beaucoup de femmes manifestent le souhait de prendre une pause dans leur carrière pour veiller à leur bien-être.
Dans le paisible village de Coyviller, situé non loin de Nancy et comptant seulement 156 habitants, la gestion de la commune n’est pas de tout repos. Madame Florence Picard, maire de ce charmant bourg, a subi un épuisement professionnel. “Je me retrouvais constamment en réunion. Cette situation a conduit à un épuisement complet”, confie-t-elle. En octobre dernier, elle a dû prendre un mois de congé pour se remettre, la fonction de maire impliquant une charge considérable due à des tâches administratives complexes et des sollicitations incessantes. Chaque jour, elle recevait des dizaines d’appels manqués et de nombreux messages à traiter. Et à chaque promenade dans le village, de nouvelles requêtes se présentaient à elle.
Réajuster son emploi du temps
Malgré tout, elle ne peut se permettre de laisser de côté son rôle de cadre. Son rôle d’élue lui apporte une indemnité de 900 euros. Être maire tout en élevant trois enfants ajoute une dimension supplémentaire à son quotidien déjà bien chargé. Pour alléger sa charge, elle a décidé de renoncer à son poste de vice-présidente au sein de la communauté de communes, décision qui lui a permis de retrouver un certain équilibre.
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