Un nombre croissant de cités et de bourgs sont confrontés à une baisse du contingent de leurs docteurs en médecine générale. Le gouvernement est attendu pour dévoiler une stratégie robuste le vendredi 25 avril.
Depuis quatre mois, cette commune dans le Puy-de-Dôme se trouve sans médecins généralistes. Un habitant âgé partage ses inquiétudes : “J’ai des soucis de santé et je suis sans assistance”. Les zones dépourvues de services médicaux deviennent de plus en plus nombreuses, tant dans les villages que dans les grandes agglomérations, telles que la Seine-Saint-Denis, souvent vue comme la région la plus affectée par ce phénomène en France. En réaction à cette crise, François Bayrou, accompagné du ministre de la Santé, dévoilera le plan du gouvernement ce vendredi 25 avril.
“Le soin des citoyens repose sur 40 % des généralistes actifs”
Une proposition clé serait de contraindre les médecins à s’installer dans les régions où ils sont peu nombreux. Dans les régions mieux équipées, un nouveau médecin ne pourrait s’installer qu’à la suite du départ d’un collègue. Toutefois, cette idée est contestée par la représentante d’un syndicat de généralistes : « Nous comptons 100 000 médecins généralistes enregistrés à l’Ordre, mais environ 60 % d’entre eux exercent des activités autres que le soin en cabinet. Cela signifie que la prise en charge des patients repose sur 40 % des praticiens libéraux actifs. Il est crucial de les soutenir plutôt que de les obliger à s’installer”. Déjà, une quinzaine d’associations des principaux acteurs des médecins de ville se sont exprimées contre cette mesure.
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