Laurent Wauquiez a suggéré d’utiliser Saint-Pierre-et-Miquelon comme lieu de détention pour les individus jugés dangereux, ce qui a suscité une vive opposition parmi les résidents de l’archipel. En réponse, Manuel Valls a souligné que cette collectivité est un territoire français à part entière et ne saurait être transformée en établissement pénitentiaire.
Un vent de contestation souffle après la proposition controversée de Laurent Wauquiez. Lors d’une entrevue avec le JDNews, le candidat à la présidence des Républicains suggère de déporter à Saint-Pierre-et-Miquelon les individus jugés dangereux et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Son objectif serait de les dissuader de demeurer sur le sol français.
« Un Donald Trump version auvergnate »
Cependant, cette proposition suscite la colère des habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon. Le chef du Conseil territorial de l’archipel, Bernard Briand, a sévèrement critiqué Laurent Wauquiez, le qualifiant de « Donald Trump en version auvergnate« . Dans un communiqué officiel, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a tenu à rappeler « que Saint-Pierre-et-Miquelon fait partie intégrante de la France et n’est ni un pénitencier ni un centre de rétention« .
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