Cette mobilisation est organisée en réaction à un événement similaire prévu par le Rassemblement national dans la capitale le même jour, visant à apporter un soutien à Marine Le Pen suite à sa peine judiciaire.
Une démonstration de force de la gauche en réponse au « rassemblement de soutien à Marine Le Pen ». La France insoumise (LFI) ainsi que les Écologistes ont lancé un appel, le jeudi 3 avril, à se réunir ce dimanche, sur la place de la République à Paris, pour contrer l’extrême droite. Cette manifestation se déroulera le même jour que le « rassemblement » en faveur de la dirigeante du Rassemblement national, prévu dimanche à 15 heures, place Vauban, dans le 7ème arrondissement de Paris, juste un jour après sa condamnation en première instance pour des malversations de fonds publics dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du FN (anciennement RN).
« Ne permettons pas à l’extrême droite d’imposer ses règles », a écrit La France insoumise sur le réseau social X. « Effectivement, l’État de droit est sacré et inviolable. Venez l’afficher ce dimanche », a commenté, sur le même réseau, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier.
« Il se passera quelque chose ce dimanche », avait révélé plus tôt la représentante écologiste sur 42mag.fr, affirmant que le parti et ses alliés politiques s’organisaient et « maîtrisaient le timing de [leurs] propres actions. »
Mobilisation des syndicats et organisations de jeunesse
Le mouvement Génération.s, initié par Benoit Hamon, a lui aussi diffusé cet appel à se mobiliser contre « l’extrême droite [qui] s’attaque à la justice, aux magistrats, à l’État de droit ».
Le syndicat Solidaires sera également présent, sa codéléguée Murielle Guilbert déclarant à l’AFP qu‘ »il y a une nécessité d’affirmer que l’on n’abandonne pas la place au RN ». Manès Nadel, président de l’Union syndicale lycéenne, a aussi confirmé sa participation à cet événement, tout comme d’autres associations de jeunes. Les députés Insoumis, en confirmant leur présence à ce rassemblement, ont également mentionné la participation de l’association Attac, de l’organisation antifasciste Jeune Garde ainsi que de deux organisations estudiantines et lycéennes classées à gauche, l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne.