Le procès en appel concernant Marine Le Pen débutera au cours de l’année prochaine, avec un verdict attendu avant l’été 2026. Quelles raisons justifient ce rythme plus soutenu dans la procédure judiciaire ?
Une conclusion avant l’été 2026 : c’est la promesse faite par la cour d’appel de Paris de réexaminer l’affaire concernant Marine Le Pen, lui fournissant ainsi une ouverture potentielle pour participer à l’élection présidentielle de 2027, sous réserve d’une issue positive. Le Rassemblement national a exprimé sa satisfaction envers la rapidité de cette procédure judiciaire le mercredi 2 avril. Un tel rythme accéléré dans le fonctionnement de la justice est-il banal ? Habituellement, il est courant d’attendre entre deux et trois ans pour l’organisation d’une audience en appel.
Une décision attendue, selon la procureure générale de Paris
« Un cas de violence domestique a été examiné en appel après deux ans. J’ai également un dossier de refus d’obtempérer qui est en attente de fixation d’une date d’audience depuis deux ans. […] Si toutes les affaires en appel étaient traitées en 15 mois, cela bouleverserait notre profession, serait une véritable transformation du système judiciaire », a partagé un avocat spécialisé en droit pénal. Qu’est-ce qui justifie un délai si réduit pour Marine Le Pen ? D’après la procureure générale de Paris, cette décision a été prise avec anticipation en tenant compte de plusieurs facteurs. D’après nos sources, le planning des audiences n’était pas encore fixé pour le début de l’année 2026.
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