Le mardi 15 avril, le Premier ministre a exposé les défis et les menaces concernant le budget de 2026, soulignant qu’il faudra dénicher entre 40 et 50 milliards d’euros. Il a déjà fait part de son intention de réduire significativement les dépenses, bien que les secteurs touchés par ces réductions restent pour l’instant inconnus.
Le but de la grande réunion orchestrée par le Premier ministre sur la question de la dette publique est clair : partager les faits pour mieux agir et préparer l’opinion publique à d’éventuelles réductions budgétaires. Selon François Bayrou, le diagnostic est évident : “notre production est insuffisante et nous travaillons trop peu”. En outre, « nos dépenses excèdent largement nos revenus ». Le défi majeur est donc de diminuer la dette française, estimée à 3 300 milliards d’euros en 2024. Cependant, il n’est pas prévu de toucher au budget de la défense et des forces armées, ni d’augmenter les prélèvements fiscaux.
Quels secteurs subiront les réductions financières ?
François Bayrou envisage, plutôt que d’augmenter les impôts, de restreindre les dépenses, anticipant une réduction de 40 milliards d’euros sur le prochain budget. Actuellement, le gouvernement n’a pas précisé quels secteurs seront affectés par ces restrictions budgétaires. Du côté des syndicats, les déclarations du Premier ministre sont perçues comme “une stratégie de communication visant à instaurer un climat d’inquiétude”, affirme Sophie Binet, dirigeante de la CGT. Quant au ministre de l’Économie, il assure que cet effort sera réparti de manière équitable, mais cela ne suffit pas à apaiser les inquiétudes des collectivités locales.
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