Mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé qu’elle analyserait le dossier dans un calendrier qui devrait permettre de prononcer un jugement d’ici l’été 2026.
Un engagement pour les dates du procès du RN en appel
Christophe Bourgeois, secrétaire national de l’Union syndicale des magistrats (USM), a exprimé son point de vue sur l’émission « ici Lorraine » le mercredi 2 avril. Il a affirmé qu’« il est crucial de tout faire pour que le procès [du Rassemblement National en appel] puisse se tenir à la période fixée, c’est-à-dire à l’été 2026 ». Toutefois, il a aussi mentionné que « cela entraînera malheureusement le report d’autres affaires déjà planifiées ».
La cour d’appel de Paris a annoncé, mardi soir, avoir été saisie de trois appels consécutifs aux verdicts de l’affaire des assistants parlementaires du Front National, une affaire survenue avant le changement de nom vers le Rassemblement National. Elle s’engage à examiner le dossier « dans un délai permettant de rendre une décision d’ici l’été 2026 ».
L’importance d’un jugement dans des délais raisonnables
Christophe Bourgeois a souligné que « il est essentiel que la justice fonctionne dans des délais qui soient acceptables, car cela représente une nécessité pour garantir un procès équitable ». Il a ajouté avec satisfaction que « toutes les mesures seront prises pour que le procès se déroule dans des conditions optimales ». Cependant, il a fait part de sa préoccupation quant à l’impact de cette décision sur d’autres affaires en attente : « Cela forcera le report d’autres procès déjà planifiés, ce qui est regrettable ». Bourgeois conclut en notant l’équilibre délicat entre suivre des calendriers stricts pour certaines affaires et en reporter d’autres.