Les organisateurs incluent des associations telles que SOS Racisme, France Terre d’asile, la Ligue des droits de l’Homme, ainsi que La Cimade. D’autres organisations comme SOS Homophobie, Oxfam, Greenpeace sont aussi présentes, sans oublier les syndicats comme la CGT et Solidaires.
Marches pour soutenir la démocratie. Un appel à se rassembler a été lancé par environ trente associations et syndicats pour ce samedi 12 avril, dans « chaque ville de France » et à Paris, avec pour objectif de promouvoir la défense de « l’État de droit ». Cette mobilisation fait suite aux critiques adressées à la justice après que plusieurs figures du Rassemblement National aient été condamnées. Les principaux participants à cet appel incluent SOS Racisme, France Terre d’Asile, la Ligue des Droits de l’Homme, La Cimade, SOS Homophobie, Oxfam, Greenpeace, ainsi que les syndicats CGT et Solidaires.
« Nous soutenons la démocratie et ses principes fondamentaux. Par conséquent, nous, organisations de la société civile, invitons toutes les personnes partageant ces valeurs à manifester leur attachement à la justice et à l’État de droit. Nous les convions à se rassembler le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France », ainsi qu’à la place de la République à Paris, à partir de 17 heures, indiquent ces associations dans un communiqué diffusé le mardi 8 avril.
Un premier rassemblement avait eu lieu le dimanche 6 avril, organisé par des partis politiques comme les Ecologistes et La France Insoumise. Cependant, cet événement n’avait pas mobilisé la majorité des associations de la société civile ni des syndicats. Ce rassemblement faisait suite à la condamnation de Marine Le Pen, il y a une semaine, pour détournement de fonds publics, un verdict prononcé en première instance qui lui interdit de se présenter à l’élection présidentielle de 2027 en raison d’une peine d’inéligibilité immédiate de cinq ans. Le Rassemblement National avait réagi en parlant de « tyrannie des juges ». Le dimanche, lors d’un rassemblement peu fréquenté de partisans de Marine Le Pen à Paris, le syndicat de la magistrature faisait l’objet de huées.