Le ministre de l’Intérieur critique ces trois groupements informels pour inciter à des actes violents envers autrui, des incitations qui, dans de nombreux cas, entraînent des actions concrètes.
Bruno Retailleau envisage de dissoudre plusieurs groupes
Le vendredi 16 mai, Bruno Retailleau a annoncé son intention de dissoudre par décret, en Conseil des ministres, trois entités : le groupe Urgence Palestine, le mouvement antifasciste connu sous le nom de Jeune garde, ainsi que Lyon populaire, un groupe d’extrême droite. Le ministre de l’Intérieur a précisé qu’il avait initié des démarches contradictoires contre ces trois organisations le 29 avril dernier.
Accusations contre les groupes concernés
Le ministre reproche à ces organisations de « provoquer des actes violents à l’encontre des personnes, des provocations souvent suivies d’effets ». Pour Lyon populaire, les accusations incluent « la glorification de la collaboration avec le nazisme ainsi que la provocation à la haine, la violence et la discrimination envers les étrangers ». Quant à Urgence Palestine, il est accusé de « faire l’éloge d’une organisation terroriste telle que le Hamas, d’encourager l’intifada sur le territoire national, et de provoquer la haine, la violence ou la discrimination contre les juifs ».
Réactions et procédures en cours
Les dirigeants de ces groupes avaient jusqu’au 9 mai pour soumettre leurs remarques. Toutefois, l’examen jugé « approfondi » de ces observations « n’a pas permis de remettre en question les graves accusations portées contre eux », selon le ministère. Bruno Retailleau a alors affirmé son intention de proposer l’examen des décrets de dissolution de ces groupes lors d’un prochain Conseil des ministres, prévu dans les quinze jours à venir.