Chaque jour, Salhia Brakhlia et Renaud Dély animent des discussions animées où ils examinent et commentent les événements d’actualité. Leur échange d’idées permet d’éclairer l’audience sur les faits marquants du moment, en offrant différents points de vue sur les sujets en cours. Ces débats quotidiens sont l’occasion pour les intervenants de partager analyses et impressions, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des enjeux contemporains.
Les sujets abordés
Congrès du Parti socialiste : quelles répercussions de ce scrutin pour la gauche ?
Après le premier tour du congrès du PS, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, très proches l’un de l’autre dans les résultats, occupent les deux premières places. Ils cherchent désormais à convaincre Boris Vallaud, arrivé en troisième position, dont les voix vont être déterminantes. Ces trois protagonistes, qui avaient déjà croisé le fer lors du congrès précédent en 2023, s’affronteront à nouveau lors d’un second tour fixé au 5 juin, avant le déroulement officiel du congrès prévu à Nancy du 13 au 15 juin. Selon les chiffres provisoires dévoilés dans la nuit de mardi à mercredi par leurs équipes respectives, Olivier Faure est le candidat arrivé en tête, avec environ 42 % des voix, juste devant Nicolas Mayer-Rossignol, crédité de 40 % (soit une différence d’environ 500 voix), tandis que Boris Vallaud totalise environ 18 %.
Le droit à mourir dans la dignité : un dossier toujours sensible ?
En France, seulement la moitié des patients en phase terminale bénéficie de soins palliatifs. La loi adoptée à l’unanimité en première lecture mardi à l’Assemblée nationale, accompagnée d’un texte instaurant un « droit à l’aide à mourir », vise à renforcer et améliorer la prise en charge de ces malades, en instituant notamment un droit que les professionnels devront respecter. Pourtant, ce consensus apparent sur l’importance d’étendre les soins palliatifs cache un vrai clivage entre ceux qui s’opposent à une « aide active à mourir » et ceux qui la soutiennent. Les opposants estiment qu’un développement suffisant des soins palliatifs permettrait généralement d’éviter que des personnes en fin de vie expriment le souhait d’en finir. À l’inverse, les partisans affirment que certains désirs de mourir demeurent irrépressibles malgré les soins prodigués.
Les intervenants
Victoria Koussa, journaliste spécialisée en politique pour 42mag.fr
Gilles Bornstein, éditorialiste politique pour 42mag.fr TV