Le chef de l’État souhaite que cette convention, dont il a présenté les grandes lignes vendredi dans « Le Parisien », aborde en particulier le sujet des rythmes scolaires.
Le chef de l’État, Emmanuel Macron, s’apprête à initier une nouvelle convention citoyenne, la troisième depuis qu’il est en fonction depuis 2017. Cette initiative, qui débutera en juin, portera sur le thème de l’éducation, selon des informations de l’Élysée confirmées par 42mag.fr ce vendredi 2 mai, et relayées par le journal Le Parisien. L’Élysée précise que cette convention se prolongera « au moins jusqu’à l’automne ».
Après la mise en place de la Convention citoyenne sur le climat (2019-2020) et celle concernant la fin de vie (2022-2023), Emmanuel Macron souhaite de nouveau mobiliser des citoyens tirés au sort pour réfléchir à des sujets tels que les rythmes scolaires, la longueur des journées d’école, les horaires de début de cours, ainsi que la durée des vacances des écoliers. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sera chargé, par le Premier ministre, d’organiser ces discussions.
« Adopter une organisation scolaire propice au bien-être des élèves »
Emmanuel Macron explique dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France : « Il est essentiel de travailler à une organisation des journées scolaires qui favorise le bien-être et les apprentissages de nos élèves, tout en trouvant un équilibre pour faciliter le quotidien des familles. »
Il ajoute que « La convention citoyenne semble être l’outil de consultation le plus approprié, car elle permettra d’aborder un sujet complexe en trouvant des consensus entre toutes les personnes concernées, comme les parents, la communauté éducative, y compris dans le périscolaire, les collectivités locales, et même les professionnels du tourisme ». Emmanuel Macron conclut en disant que « C’est dans nos écoles que se construit l’avenir de la Nation. »
Parmi les conventions citoyennes les plus marquantes, celle sur le climat (2019-2021) a rassemblé 150 citoyens tirés au sort qui ont proposé des mesures pour réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Une autre initiative similaire fut celle sur la fin de vie (2022-2023), réunissant 185 citoyens pour discuter de l’accès aux soins palliatifs et d’éventuelles législations sur l’euthanasie ou le suicide assisté. Ces conventions visent à promouvoir la démocratie participative, bien que leurs suggestions n’aient pas toujours été intégralement adoptées par le gouvernement.