Alors que le débat sur la proposition de loi concernant la fin de vie commence ce lundi 12 mai à l’Assemblée nationale, les députés se penchent sur le sujet. Raphaël Gourevitch, qui est psychiatre et chef de département à l’hôpital Sainte-Anne, intervient en tant qu’invité sur 42mag.fr.
À partir du lundi 12 mai, les députés commenceront à discuter de deux propositions de loi concernant la fin de vie dans l’hémicycle. L’une porte sur le renforcement des soins palliatifs, l’autre sur l’éventualité d’un accompagnement à la mort pour les patients atteints de maladies graves et incurables. Ce second texte provoque des débats intenses, que ce soit parmi le grand public ou au sein de la classe politique. Lors de son intervention sur 42mag.fr le lundi 12 mai, Raphaël Gourevitch, psychiatre et responsable à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, critique ce projet de loi sur la fin de vie, qu’il assimile à un suicide assisté. « Il s’agit là d’établir une loi permettant de planifier et de provoquer la mort d’une personne », affirme-t-il.
Des critères « très vagues »
En avril 2024, Raphaël Gourevitch avait signé un article avec un groupe de professionnels de santé pour exprimer leur opposition à cette proposition de loi. Ce psychiatre continue de s’opposer à ce texte qu’il trouve « très préoccupant », avec des critères qu’il qualifie de « très vagues, larges et préoccupants ». Ceci malgré les révisions récentes du texte. « La situation est encore plus floue qu’auparavant », estime-t-il, ajoutant que « les critères vont forcément se multiplier ».
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