Vendredi, Hubert Falco a été reconnu coupable et a été condamné à payer une amende de 1 000 euros ainsi qu’une somme équivalente, également de 1 000 euros, destinée à réparer le préjudice moral subi par le journaliste indépendant Simon Fontvieille.
L’ex-maire de Toulon, dans le département du Var, Hubert Falco, a été jugé coupable vendredi 23 mai par le tribunal correctionnel de Toulon pour avoir proféré une injure à l’encontre d’un journaliste lors d’une cérémonie en 2023, a révélé ICI Provence (anciennement France Bleu) au moment du verdict. Il a été condamné à une amende de 1 000 euros, ainsi qu’à verser 1 000 euros en réparation du préjudice moral subi par la victime.
La plainte avait été déposée par Simon Fontvieille, un journaliste indépendant, qui reprochait à l’ancien édile de l’avoir insulté publiquement à l’occasion d’un événement patriotique en 2023. Ce dernier avait alors demandé justice.
L’audience s’était déroulée une semaine avant le prononcé de la décision. La défense de Hubert Falco avait expliqué que la réaction de l’élu s’expliquait par un sentiment de provocation. Toutefois, selon Thierry Fradet, l’avocat de l’ancien maire, les propos tenus ont été « reconnus et regrettés ». Du côté du journaliste Simon Fontvieille, celui-ci avait relaté le traumatisme et « l’angoisse » que cette situation lui avait provoqués, demandant des dommages-intérêts à hauteur de 10 000 euros pour le préjudice subi.
La présence du journaliste ne constitue pas une provocation
Lors de l’énoncé du jugement rendu par le tribunal correctionnel de Toulon, la présidente a précisé ce vendredi qu’« aucun élément ne permet de soutenir la thèse d’une provocation », rapporte ICI Provence. Elle a ajouté : « Simon Fontvieille est un journaliste dont la mission est d’informer ; en conséquence, sa seule présence ne peut être considérée comme une provocation ».
En conséquence, Hubert Falco a été condamné à régler deux montants identiques de 1 000 euros : l’un en guise d’amende pour l’injure, l’autre au titre du préjudice moral subi par Simon Fontvieille. Par ailleurs, Hubert Falco devra également verser une somme de 500 euros au Syndicat national des journalistes (SNJ) à titre de réparation pour le préjudice moral subi par cette organisation.